samedi, mars 10, 2007

For your reading enjoyment...

As for the reason I have stopped blogging recently, I present to you page ONE of my French paper on Robbe-Grillet and the Nouveau Roman. Knock yourselves out translating this on any translation site you want...

A+

Une feuille de tissu blanc sur lequel apparait des produits chimiques noirs en forme de signes qui décrivent la différence entre un style littéraire du XIXème siècle et un style littéraire du XXème siècle.

"Le roman n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture."
Jean Ricardou

Les objets sont sans doute une partie importante de la narration dans la littérature. Une histoire qui ne contient pas d’objet, soit réel soit imaginaire, cesse d’être une histoire. Bien sûr, il est possible d’imaginer des histoires où l’objet est mis dans l’arrière plan, où le narrateur ne met pas trop de valeur sûr l’objet, mais le fait même de raconter une histoire oblige qu’on inclut des détails pertinentes, ce qui oblige l’inclusion d’un objet quelconque. Si ce fait est accepté en général, ce qu’on fait avec l’objet est le sujet d’un débat très vif dans la littérature. La signification de l’objet, la description de l’objet, la personnification de l’objet, tous font partie des distinctions entre les grands mouvements littéraires. Ces différences dans le traitement des objets impliquent le plus souvent le narrateur à cause de sa position ultra-puissante dans une histoire. Le narrateur sert comme guide dans les histoires, dirigeant l’action (ou la manque d’action) manipulant ce que voient les lecteurs et comment ils aperçoivent le monde dans l’histoire. Certes, les lecteurs ont la possibilité d’inventer, de reconstruire les actions décrites à moitié, mais le narrateur à la responsabilité de mettre la scène pour les lecteurs puisque c’est à travers ses yeux que le lecteur perce dans le monde d’une histoire.
Qu’est-ce qu’on peut dire des différences dans les styles de narration et de la manipulation des objets dans les mouvements littéraires des XIXème et XXème siècles, et surtout dans les contes et romans d’Emile Zola et de Alain Robbe-Grillet1 ? Cette étude ne se veut pas du tout exhaustive puisqu’un tel travail couvrirait des volumes, elle vise surtout les raisons pour lesquelles ces auteurs et leurs mouvements littéraires utilisaient les objets de manière si différente. Elle visera aussi les différences dans le traitement des personnages, et la fonction du narrateur dans ces deux styles littéraires qui partagent les mêmes éléments littéraires mais qui ont pris des chemins variés dans l’utilisation de ces éléments.
Le narrateur sert de guide dans une histoire. Il peut avoir un seul narrateur qui voit tout et sait tout sur les personnages du roman, ou des narrateurs qui voient seulement ce qui est présent dans la scène et savent seulement ce qu’ils peuvent inférer de cette scène. Le narrateur peut être présent dans la scène avec les personnages ou invisible et partout. Bien sûr il y a des variations dans ce style si l’on considère les romans de Camus et de Sartre où les récits sont au première personne, et alors où le narrateur est le personnage principal. Mais cela ne se trouve pas ni dans les romans de Zola ni dans les contes de Robbe-Grillet. Entre les récits de la première personne et les récits de Robbe-Grillet et de Zola il y a aussi des différences dans la conception du personnage. C’est ici dans l’espace entre le narrateur et les personnages qu’il narre où une étude peut vraiment commencer.